HISTOIRE DU BÉARN

 Ce livre complètement inédit dans son genre, est l’émanation logique de la chronique nommée « DIA PER DIA » (littéralement : jour après jour), diffusée quotidiennement sur trois radios béarnaises (Radio País, Radio Oloron et La Voix du Béarn) tout au long de l’année 2010, et reprise bi-quotidiennement sur les mêmes radios en 2012.

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Écrit en français, ce livre relate les événements historiques importants survenus en Béarn depuis le XI° siècle jusqu’à l’année 2012, de Gaston IV le Croisé à Tony Estanguet le canoéiste. Vicomtes et vicomtesses, princes et princesses,  y sont tous cités. Outre les événements historiques incontournables, tels naissance et mort d’Henri IV, tournée d’hommages de Gaston Fébus, batailles célèbres… etc. Il fait également la part belle à la période contemporaine, ne négligeant pas des domaines aussi variés que les sciences, la littérature, le domaine artistique, le sport, etc., dans lesquels se sont distingués maints Béarnais.
 « Dia per dia » rassemble donc 366 textes, en n’oubliant pas les années bissextiles et le 29 février… Le livre est émaillé d’histoires cocasses, tragiques, inouïes, invraisemblables…, mais toujours réelles.
►Ce livre illustré de 404 pages et de format A4 est proposé au prix modique de 29 euros, hors frais de port.
ansomL’Histoire du Béarn nous apprend que loin de se contenter de vivre dans leur pays de cocagne, à l’ombre de leurs chères montagnes, les Béarnais ont parcouru la terre en tous sens dès les temps les plus anciens ;  elle nous apprend  que l’un d’entre eux est devenu premier président de la première république d’Argentine, qu’un autre a gouverné l’Angleterre au XIII° siècle, qu’un troisième a fondé la ville de Saint-Louis aux USA … etc…etc.
C’est un total de 2000 dates environ qui émaillent le livre, lequel est en outre abondamment illustré. En sus, chaque journée est présentée par un dicton béarnais spécifique traduit et audible sur   www.lebearn.net.
La page est conclue par d’autres événements ayant eu lieu lors du jour concerné (voir ci-dessous) . Ce dernier point est illustré de petits personnages béarnais en costume d’époque. Dia per Dia (jour après jour) complète très bien mon premier livre « Lo noste Béarn » (Notre Béarn) p
aru en 2003, qui retrace les caractéristiques principales de toutes les communes béarnaises, avec un résumé historique.


 EXEMPLE DE PAGES : 12 janvier / dotze de genèr
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1364  : A malin, malin et demi !

A la fin de l’année 1362, vingt ans après sa tournée d’hommages initiale en tant que nouveau vicomte du Béarn, Gaston Fébus était au sommet de la gloire après avoir remporté une brillante victoire lors de la bataille de Launac, sur l’armée coalisée Albret-Armagnac, ses meilleurs ennemis. Il ne restait qu’une seule ombre au tableau, venue d’Outre-Manche, susceptible de le contrarier : le prince de Galles surnommé Prince Noir. Ce dernier était duc d’Aquitaine par la grâce de son père, le roi d’Angleterre Édouard III, qui lui avait confié la gouvernance de l’Aquitaine un an plus tôt. Sitôt installé, le duc n’eut de cesse de réclamer à Fébus les hommages qui lui étaient dûs, ce qui voulait dire en termes clairs qu’il lui demandait une reconnaissance de vassalité, c’est-à-dire une soumission absolue, et subséquemment une éventuelle contribution militaire. Il s’appuyait sur des documents démontrant officiellement la vassalité des vicomtes de Béarn envers les ducs de Gascogne, notamment par l’hommage rendu (bien que forcé) par Gaston VII Moncade.
Fidèle aux habitudes de ses prédécesseurs au caractère bien trempé, Gaston Fébus traîna en longueur, en répondant de manière évasive. Ce qu’on désigne à présent sous l’expression politiquement correcte, de mesures dilatoires. Mais le Prince Noir était alors aux portes du Béarn, et il avait déjà pris et occupé les villes voisines de Tarbes, Lourdes, Dax et Bayonne. De plus un facteur nouveau était venu chambouler les relations diplomatiques intra-hexagonales en cette décennie : le traité de Brétigny en date du 8 mai 1360, par lequel le roi de France Jean le Bon accordait au roi d’Angleterre, le Poitou, Calais, et tout le grand Sud-ouest, … sauf la Principauté de Béarn ; à charge pour Édouard III, de renoncer au trône de France. En sus, il fallait régler une rançon dont le montant s’élevait à trois millions d’écus d’or à payer en six ans, afin de libérer le roi de France.


Donc, le 12 janvier 1364, après plusieurs avertissements fermes, malgré un épisode hivernal glacial, Gaston Fébus se voit dans l’obligation de rencontrer le Prince Noir à Agen, pour lui rendre quand même les fameux hommages réclamés à grands cris. Usant d’une formule adroite, reprise de ses prédécesseurs, notre vicomte fait acte d’allégeance, mais il oublie de citer le Béarn parmi ses domaines. Ainsi, il reconnaissait volontiers sa vassalité pour le Marsan, le Tursan et le Gabardan, mais pas pour le Béarn… Notre principauté était à ses yeux une terre réservée et totalement indépendante. Après intervention du roi de France, Fébus promet de plus, de rendre au roi d’Angleterre et à son fils de duc, toutes les terres qu’il lui avait prises. L’intervention du roi de France s’explique par le fait que le vicomte du Béarn était en principe un vassal du duc d’Aquitaine, lui-même soumis au roi de France, ainsi qu’il en est des poupées gigognes, comme les matriochkas russes.
C’est le principe de la féodalité : une succession de soumissions en cascade, avec comme corollaire, le morcellement du territoire. Un rapport de suzerain à vassal et vice-versa. Pour le roi de France, Gaston Fébus (dit aussi Gaston III de Foix-Béarn) s’en était sorti avec une formule originale, selon laquelle il tenait le Béarn seulement de dieu, et donc il ne pouvait absolument pas promettre quelque chose qui ne lui appartenait pas. Et s’il devait rendre hommage à quelqu’un, ce ne pouvait être qu’à l’être suprême soi-même. Le temps que le Prince Noir et son armée de juristes analysent à la loupe les propos de Fébus, celui-ci avait “gahat lo quate“ (pris la poudre d’escampette), en priant Sent-Agalòp, de le faire aller plus vite. Avant que le duc d’Aquitaine s’aperçoive du tour de cochon qu’il lui avait joué, notre Gaston était déjà rentré “viste hèit, a casa“ ; vite fait, à la maison.


Ça s’est passé aussi un 12 janvier… en Béarn
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.En 1494, Jean I° d’Albret et Catherine de Navarre sont sacrés souverains de la Navarre.
.En 1699, on baptise à Adast, Cyprien Despourrin (compositeur de chansons populaires en béarnais, dans le genre bergerade) , fils de Pierre Despourrin et de Gabrielle de Miramon.
.En 1928, naissance à Pau d’André Labarrère –dit Dédé « tòca-manetas »- , au 6 rue Richelieu. Maire de Pau de 1971 à 2006, député et ancien ministre..
.En 1991, inauguration du Palais des Sports de Pau en présence du maire susdit. La victoire de l’Élan béarnais sur le CSP Limoges dans le cadre du championnat de France, est le point d’orgue de cette inauguration.

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