Des livres bilingues pour apprendre le béarnais-gascon

Ma collection de livres bilingues

Fantasias à cœur ouvert

          Livre bilingue (français ↔ béarno-gascon) est constitué de nouvelles, saynètes, chansons, et basé sous l’angle de l’humour. Avec en point d’orgue, les unes et une manières d’éviter un ours pyrénéen sur un chemin. De la recherche de Beneharnum à une réunion houleuse sur un projet de carrière ; de la découverte d’une stupéfiante ethnie montagnarde restée méconnue jusqu’à nos jours, à la salle d’attente délirante d’un psychiatre ; de la recherche forcenée de papiers prouvant l’indépendance du Béarn, au débat collectif visant à tenter d’endiguer les inondations… ETC.
          Ce livre est un hommage rendu à notre langue millénaire qui a bercé mon enfance et ravi mes oreilles tout au long de ma vie. On ne peut la restreindre à du patois, bien que ce mot ait un certain charme et renvoie à un certain passé, car c’est une langue véritable, supérieure à la langue nationale sur bien des points. Une langue à part entière, parfois entièrement à part. Supplantant histoire, coutumes et traditions, notre langue maternelle est de loin notre racine principale. Elle n’a pas seulement une fonction utilitaire, ni celle d’un simple vecteur de communication, en tant qu’inscrite dans l’ADN des Béarnais et Gascons, elle est porteuse d’affects qu’elle module à souhait et véhicule nombre de messages –souvent inconscients- provenant en droite ligne, des aïeux. Une de ses caractéristiques principales est d’avoir incorporé, un humour sous-jacent, qui lui est même consubstantiel, et que ce livre délivre avec délice. Outre la recherche de valorisation de notre langue, Fantasias a pour but de la faire vivre “physiquement”, à travers ses nouvelles, ses saynètes et ses chansons.
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◘Les nouvelles de ce livre ont été lues sur Ràdio Auloron au cours de l’année 2016. 
◘Lien vers article Sud-Ouest
 
L’idée de ce livre m’est venue insensiblement, et du fait d’éléments étrangers. Le premier déclencheur en fut la demande d’une amie, directrice d’une troupe de théâtre locale, de lui écrire une pièce de théâtre en béarnais, ce à quoi je souscrivis avec enthousiasme. Le second fut celle d’une autre amie au même statut, faisant concomitamment la même requête, pour une pièce écrite en français. Je répondis donc favorablement à leur demande à toutes deux. Cette double demande contrastée m’entraîna à envisager d’écrire un livre bilingue béarnais ↔français. J’y ajoutai de suite un article demandé précédemment par La République des Pyrénées, à propos de “L’âme du béarnais à travers sa langue”: tout un programme (entrée en matière du livre). 
          Il en allait de même pour les chansons dans l’écriture desquelles je m’étais lancé à la demande de mes enfants, ce qui m’a donné l’élan pour poursuivre dans ce sens. En outre, lors de mes interventions sur France Bleu Béarn, j’avais écrit à la demande de la direction, deux textes spécifiques se rapportant au premier avril, que j’ai insérés également dans ce livre, en tant que nouvelles. J’avais donc suffisamment de matière pour compléter les deux pièces de théâtre à la base de Fantasias (fantaisies prononcé fantasïos), d’autant plus que quelques pages de mon site internet recelaient des écrits parfaitement insérables céans, c’est-à-dire à même de mettre en valeur notre langue ancestrale, voire de participer à son éloge. Tous ces écrits divers ont été repris, retravaillés, remodelés et prolongés.
          Il ne me restait plus qu’à remettre mon ouvrage sur le métier, et tisser de nouvelles histoires et chansons, pour parvenir à finaliser             
                                     FANTASIAS A COR UBÈRT
Couverture du livre Fantasias à cœur ouvert
Livre bilingue reposant sur un humour de bon aloi, à travers saynètes, nouvelles et chansons inédites.
Format A4   ~ 168 pages ~  14 € 
(21 € avec frais de port compris)

Livre pour enfant : Si on parlait gascon ?

          Le but de ce modeste livret est de sensibiliser les enfants au gascon -quelle que soit leur origine-.
« Noël et Aimée (Nadau e Aimada) passent des vacances à la campagne chez leurs grands-parents paysans. Outre leur intérêt pour la vie de la ferme, ils découvrent peu à peu la langue maternelle de leurs grands-parents et manifestent l’intérêt d’en savoir plus. » Un vœu qui nous est cher est de voir les parents se sensibiliser de conserve avec leur.s enfant.s
          Ce livre (Si on parlait gascon ?) est le résultat de l’union de deux retraités de l’enseignement : Marcel Abbadie pour l’illustration et Hubert Dutech pour le texte. Deux retraités ayant conservé -en dépit de leur âge avancé-, la flamme de la transmission, ainsi qu’un égal intérêt pour le partage, en l’occurrence, celui de notre langue maternelle.
En tant que locuteurs, nous désirons tous deux qu’elle perdure et nous souhaitons transmettre aux nouvelles générations de l’appétence vis-à-vis d’elle, et si possible, la même volonté de la voir prolonger son existence. Nous avons été tous les deux « impressionnés » dès notre jeune âge, dans le sens de l’impression d’une plaque photographique, par notre langue maternelle, le béarnais-gascon. Nous en avons gardé une empreinte indélébile, émotionnellement parlant. C’est ce désir commun de partage qui nous a amenés à nous associer pour réaliser ce livre.
          Il est destiné à sensibiliser les enfants « de 5 à 105 ans » et susciter un début d’initiation. Notre vœu le plus profond est que le(s) parent(s) s’initient en douceur en même temps que leur(s) enfant(s). Ce qui est en outre, un gage certain de réussite dans leur louable entreprise pour les uns et pour les autres.
Est-il besoin de poser la question de l’apprentissage d’une langue régionale ?  Pour ceux qui ont baigné dedans, la question ne se pose pas, bien sûr. Disons d’abord que la langue n’est pas qu’un vecteur utilitaire comme elle est généralement perçue, mais touche aussi au relationnel. Quoi qu’on en pense, l’inconscient collectif garde une trace d’une pratique millénaire qui s’est hélas affaiblie après deux guerres mondiales. Il est évident qu’une langue reflète le passé de l’endroit dans lequel elle s’est constituée et dans lequel elle agit et avec lequel elle interfère, qu’il s’agisse de la prononciation, du vocabulaire ou de la syntaxe. Elle met en prise directe avec des faits réels du passé, car elle provient du peuple qui l’a modelée à sa façon en fonction de nombreux paramètres. Ainsi la langue régionale fait rentrer de plein pied le locuteur dans l’histoire de sa région.

Outre les considérations historiques et émotionnelles, s’il faut y voir absolument un côté utilitaire, on pourrait soutenir que l’apprentissage du béarnais-gascon ne nuit nullement à celui d’autres langues étrangères. On pourrait même avancer, qu’au contraire, il le facilite, car on retrouve dans notre langue des sons qui n’existent pas en français mais qui sont présents dans nombre de langues européennes. Il en va de même pour certaines tournures de grammaire et de syntaxe, ainsi qu’au niveau de la concordance des temps. Outre le côté qu’on pourrait appeler « moral » visant à faire perdurer la langue, le but de l’acquisition est un accès au plaisir, à un certain plaisir… le plaisir d’être en phase avec son environnement, soit s’y enraciner au sens figuré, plaisir d’asseoir sa présence au sein de la communauté, en tant que facteur identitaire.

973 Parlam gascon 1er janvier 2018

Couverture du livre Si on parlait gascon ?

Petit livre illustré destiné aux enfants d’âge scolaire.
Auteur : Hubert Dutech
Illustrateur : Marcel Abbadie

Livre pour enfants et adolescents au prix de 17 euros frais de port compris. Facilités pour les groupes. Achat rapide ici !

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